Adonis, jeune homme très beau, était aimé d'Aphrodite, déesse de l'amour.
Pour se venger, son rival furieux le fit renverser par un sanglier sauvage…
Adonis mourut alors dans les bras d' Aphrodite qui, follement éplorée, fit
de son sang répandu sur l'herbe, naître ces belles anémones étincelantes !
Que ne raconte-t-on de ce qui fut naguère !
C'est ainsi qu'Adonis tellement convoité
Dut partager son cœur en toute impunité ;
Car même chez les dieux l'amour mène à la guerre…
Deux princesses en plus pour un si bel amant !
Voilà comment naquit la terrible querelle
Quand Aphrodite, hélas, en le gardant pour elle
Défia Perséphone et son acharnement.
On peut être déesse et non pas moins démone
Pour contrer la vengeance il n'est de bouclier ;
Adonis succomba devant un sanglier
D'une goutte de sang jaillit une anémone…
Une larme de femme et le miracle eut lieu ;
Aphrodite et sa fleur signèrent le non-lieu !
Sonnet Élisabéthain écrit par : Annie
Tout au creux des buissons
L’anémone déplie,
Ses délicats jupons
Pour célébrer la vie...
Avec mon cœur de rocker,
Je n'ai jamais su dire « je t'aime » ...
Oui mais, Maman, je t'aimais quand même
Comme personne ne t’a jamais aimée ...
Cœur de rocker !!! Oui mais, Maman,
Comme je ne pourrais plus jamais aimer !!!
Julien Clerc
Tu es l’Amour que j’ai choisi pour partager mes folies.
Je veux t’aimer aux quatre saisons de la Vie,
Demain comme au premier jour.
Quelque soit la rigueur de l’hiver,
rien n’empêche le printemps de revenir.
Au cœur de l'ipomée
Gisent les malaises de la nuit
Une aube claire est venue susurrer
Le miel du jour
Et la promesse de l'oubli
Notre espoir est chevillé au corps
Contre toute attente
Un sourire fleurit
Au milieu de la noirceur
Quand les désastres broient la planète
Que l'humanité n'est plus que cendres
Et violences effroyables
La fleur surgit des éboulis
Un chant d'oiseau redonne vie
Et la force de continuer
Contre toute attente...
Fleur de printemps
Je suis fleur de printemps et mon cœur est charmant,
Terminés les frimas, je demeure discrète,
J’attends encore un peu que le temps soit clément
Pour vous montrer enfin ma jaune collerette.
Quand un rai de clarté pose son diamant
Sur l’écrin de mon cœur comme un nouvel amant,
Pour lui je me réveille en me faisant coquette.
J’ai dormi tout l’hiver dans les bois, dans les champs,
Même sur les talus, mais ne suis pas froissée
Lorsque parfois vos pas sans se vouloir méchants
Ecrasaient de leur poids ma feuille encor glacée !
C’est moi la primevère, amoureuse des chants
Des jolis rossignols et des soleils couchants,
Doux temps me voudrais-tu pour seule fiancée ?
Poèmes et beaux vers
La Dame aux Camélias est un roman d' Alexandre Dumas Fils,
publié en 1848, inspiré par son amour impossible pour une courtisane,
Marie Duplessis, qui avait la beauté et la fragilité fatale de cette fleur.
Au Nectar d’ Orchidée, le Papillon Parfume ses Ailes
Matsuo Bashô