Ça s'est passé un dimanche
Un dimanche au bord de l'eau
Elle avait sa robe blanche ...
La demoiselle était sage
Sur l'herbe elle refusa de s'assoir
Mais son cœur battait
Très fort sous son corsage
Elle lui jura de le revoir
Elle le revit toute la belle saison
Un merle m'a tout raconté ...
C ’ était ... Maurice Chevalier
Une promenade au bord de l'eau,
Aux trémolos des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux,
Quand on s'promène au bord de l'eau.
Cette fois, c'était Jean Gabin qui l'a dit !
Lorsque l’été approche, se promener dans les bois devient féerique.
Le bruissement des feuilles, le chant des oiseaux, tout porte à la rêverie.
Ces charmantes Campanules,
dont les clochettes gracieuses se juchent fièrement
tout en haut des fossés à la bordure des buissons,
annoncent gaiement l’arrivée prochaine de l’Eté !!!
J'ai descendu dans mon jardin pour y cueillir du Romarin
Près du buisson, j'ai vu son cousin le Grevillea rouge vif,
Et aussi des Giroflées odorantes pourpres et violines,
Puis une touffe du Lunaires d'une jolie couleur violette,
Cette herbe qui donnera mille écus de satin blanc ...
J'ai cueilli toutes ces fleurs, ainsi qu'une branche de Genêt,
Je n'avais aucun Soucis, alors je les ai pris aussi !
Dans les champs de colza le soleil fait naufrage
Après avoir poudré les fleurs de mille tons :
Du bleu pour la pervenche et du jaune aux chatons ;
Chaque jour il reprend le fil de son ouvrage !
Primevères, coucous, acclament leur dorage,
L’élégante clochette ajuste ses boutons,
La pâquerette offerte au regard des moutons
Enneige les prés verts d’un délicat mirage.
Accoudée au vieux mur, la glycine en panache,
Compagne d’un lilas, tel un vin de grenache,
Enivre la nature au bal du gai printemps.
Discret myosotis, au pied d’une églantine,
Applaudit en silence aux magiques instants
Quand la rose en bouton se montre un peu mutine !
Promenade au ruisseau
C'est un petit chemin qui borde une campagne ;
D'un côté l'herbe folle acclame l'horizon,
De l'autre le jardin dorlotant son gazon
N'attire les regards qu'au travers de son pagne.
Le ru qui les sépare écoute en souriant
Le potin qu'on raconte ; il en est si friand
Qu'en passant sous le pont à la rive il chuchote...
- « Parle beaucoup plus fort ! » susurrent les roseaux !
Quand sa bouche en été péniblement crachote
Des perles de sueur pour le bec des oiseaux,
L'automne avec ses pleurs lui conte la Bretagne,
L'hiver devenu chauve y cherche sa toison,
Mais c'est au doux printemps qu'il en perd la raison
A tel point qu'on croirait un ruisseau de montagne !
Annie
C'est un petit ruisseau qui serpente parmi les champs et les bois au printemps fleuris
qui m'émerveille à chaque fois ...