
Cet apéritif au nom évocateur est typiquement vendéen.
Voici la recette traditionnelle de nos campagnes :
- tout d’abord cueillir les jeunes épines noires d’un prunellier
- puis les mettre à macérer dans 4 litres de bon vin rouge
- avec 1 litre de gnole (eau-de-vie) et 1 kilo de sucre
- laisser ensuite macérer pendant trois semaines ...
Il n’y a aucun rapport avec ces fleurs rouges me direz-vous !
Et pourtant si ... Mais, je ne vous le dirais pas !
« Sous la forme la plus simple,
la « Pierre Levée »,
le menhir est l’ ancêtre du monument.
On pense de plus en plus aujourd’hui
qu’il était destiné à fixer l’âme d’un mort…»
R. Huyghes, L’art et l’homme.
Ne vois-tu pas ton rêve qui s’endort ?
Raconte le lys, sa robe de cretonne
Au lieu d’arpenter ce gris corridor
Qui traîne sa peine à travers l’air atone !
Ce poème est extrait du Quadrille " invitation " créé par mon Amie Annie,
lisez-le sur son blog : http://blog.yannickpoirier.fr/
A fleur de nuit...
Les oiseaux se sont tus mais le grillon stridule,
Les grenouilles en chœur célèbrent l'unisson
Qui fort complaisamment transforme leur chanson
En un écho discret que le lointain module ...
La nuit ôte son voile et ce ciel qui l'adule
Lui dépose un baiser aux confins d'un frisson,
Allume une chandelle au-dessus d'un buisson,
Et la brise caresse un étang qui s'ondule ...
Fragile, l'éphémère, en habit de satin
Arrache à la lumière un bonheur incertain ;
Demain qu'en sera-t-il pour la mouche fluette ?
Car voici maintenant les masques de velours
Envahissant les lieux pour leur valse muette,
Tandis que les crapauds rêvent à leurs amours !
Annie
Ingrédients pour la recette :
125 g de beurre + 300 g de farine + une pincée de sel
3 œufs + 1 jaune + 150 g de sucre semoule
Et un petit verre de rhum …
On dirait presque une Espagnole
Avec sa fleur dans les cheveux,
Quand la musique devient folle,
Il n'y a rien de plus gracieux !
N'est-ce-pas Annie ?
En zone humide, les prairies sont très verdoyantes.
Cependant, elles ne réclament que peu d’entretien.
2 à 3 fauchages par an suffiront pour récolter l’herbe.
Des petits prés bien verts invitent au passage
Le promeneur ravi de quitter le béton ;
D'un réflexe ancestral il saisit un bâton
Pour assurer ses pas ou répondre au message :
« Vois comme l'herbe est douce et la vache bien sage !
Hélas plus de bergère auprès du doux mouton
Mais des fleurs par milliers qui perdent leur bouton
Dès qu'un zéphyr ailé bouscule leur corsage !
Avance et ne crains pas de frôler les buissons,
C'est là que l'on entend les plus belles chansons,
Celles d'une nature en robe de futaine.
Ta boussole sera dans le vol de l'oiseau
Pour passer d'un calvaire à l'eau d'une fontaine,
Où papotent en cœur le chêne et le roseau ! »
à Apremont (Vendée), il était une fois
une toute petite baraque à l´orée du bois,
près du chemin escarpé et cahoteux,
qui grimpe à flanc de coteaux,
mais une "Part entière" de bonheur ...