
Meunier, tu dors,
ton moulin, ton moulin va trop vite,
meunier, tu dors,
ton moulin, ton moulin va trop fort ...
Bien avant les éoliennes, nos ancêtres utilisaient la force du vent !
L’ hiver est sur son déclin, déjà les "Camélias" sont en fleurs ...
Linné naturaliste suédois a baptisé cet arbuste Camellia en 1753,
cela en hommage à un Père Jésuite, George Joseph Kamel,
qui en aurait rapporté des graines de Chine, à la fin du XVIIe siècle.
La fleur de Camélia vient aussi des montagnes nord du Japon.
Elle y est très rustique, sa force en a fait l’emblème des Samouraïs.
Longtemps considéré et cultivé comme une plante d’orangerie,
le Camélia n’a commencé à être planté dans les parcs Nantais
et ceux du littoral de l'océan atlantique qu’au début du XXe siècle.
Eau vive qui arrive
à nos pieds coule la Sèvre
chemin verdoyant
si vous passez par Mortagne
courrez vers la rivière ...
c'est au pays joli de mon amie Annie : http://blog.yannickpoirier.fr/
Une promenade au bord de l'eau,
Aux trémolos des p'tits oiseaux,
Suffit pour que tous les jours semblent beaux,
Quand on s'promène au bord de l'eau.
L'or des ajoncs resplendit de mille feux
bien avant que le printemps n’arrive ...
Dans tous les buissons qui entourent les champs du bocage
leurs fleurs embaument l'air d'un parfum de miel,
et les oiseaux s'y cachent bien protégés par leurs piquants,
Sous forme de fagots, les ajoncs ont jadis chauffé les fours à pain,
et broyés, servi de fourrage aux vaches et aux chevaux ...
En Bretagne, comme en Vendée, ils sont merveilles !
Et voici maintenant la légende des ajoncs
qui m’a été racontée, par Marie Minoza
Clotaire, un des fils de Clovis, avait épousé, en cinquième noce,
Radegonde de Thuringe, en l’an 531.
La reine préféra très vite entrer en religion,
plutôt que de rester à la cour de Clotaire.
Elle partit, avec quelques dames de cour, en direction de Poitiers.
Mais le roi Clotaire, ne voyant pas cette affaire
sous le même angle que Radegonde, se mit à sa poursuite.
Une chasse s’engagea ce qui amusa considérablement le diable,
qui pour donner du piment à cette traque, envoya à Clotaire, une pie
qui était chargée de rapporter au roi tous les faits et gestes des fuyardes.
Bientôt Radegonde et sa suite furent prises au piège dans la forêt
de Scévolles au sud de Loudun.
Se voyant cernées, les fugitives se cachèrent derrière des ajoncs,
qui se mirent à fleurir comme par enchantement, devant le roi Clotaire.
Celui-ci compris tout de suite que ce phénomène relevait du prodige
et abandonna ses prétentions sur Radegonde.
La Reine put se diriger sur Poitiers pour y fonder l’abbaye de Sainte Croix,
le premier couvent destiné aux femmes.
Tout sembla se terminer pour le mieux pour tout le monde,
et notre future Sainte Radegonde ...
Source :
Légendaire de la Vienne de R. MINEAU et L. RACINOUX.1978.
Klaus, la tempête du 24 janvier 2009, qui a violemment soufflé sur tout le Sud-ouest,
a détruit en une seule nuit, plus de la moitié de la magnifique forêt des Landes ...
Tout juste remise de la tempête de 1999, la Gascogne, à moins de 10 ans d'intervalle,
a vu à nouveau ses pins déracinés. Cette catastrophe ressemblait à l’Apocalypse...
L'alerte rouge, du jamais vu : https://www.youtube.com/watch?v=v-5LiJHq2n8
Sur le blog de Balaline, vous devriez lire à ce sujet :
« La nuit du dragon » :
http://balaline.eklablog.com/la-nuit-du-dragon-a111431094
Dans les marais, cette bourrine abritait des paysans,
qui ne se déplaçaient qu’en yoles (bateaux plats)
Ils ne craignaient guère la montée des eaux . . .
ils vivaient avec, et le mobilier en tenait compte !
ils dormaient même dans des lits surélevés,
au cas où ils seraient surpris en pleine nuit …
Ils avaient tout prévu, jusqu’à l’ imprévisible !
De nombreux "étiers" sillonnent les marécages de Vendée.
Ils permettaient aux Maraîchins de s’y déplacer en yoles
pour se rendre jusqu’à leur bourrine au toit de chaume…