Les aquarelles de Marie-Luce

    Suzan t'emmène écouter les sirènes

    Elle te prend par la main
  

    pour passer une nuit sans fin
  

    Dans les algues, il y a des rêves,
  

    tu sais qu'elle est à moitié folle

    Et quand tu voudrais lui dire
  

    que tu n'as pas d'amour pour elle

    Elle t'appelle dans ses ondes
  

    et laisse la mer répondre

    Que depuis toujours tu l'aimes
  

    Graeme Allwright
  

Pavot des sables, fleur sauvage,

Tu résistes au vent du large,

Tu persistes sur la dune,

Mais si je te cueille, tu t´envoles ... 
  
L’image reproduite par cette aquarelle 
 

s’est bien envolée de chez mon amie Josie !!!

La mer est immense, je ne peux traverser

Je n'ai pas d'ailes pour la survoler

Préparez-moi un bateau pour deux

Nous ramerons, mon amour et moi 

Graeme Allwright 

L’île de Ré,

la plus magnifique des lumières éclaire

ses villages de pêcheurs aux venelles étroites

toutes fleuries de roses trémières,

ces roses d’outre-mer que les marins

auraient ramenées de contrées lointaines ...

Roses trémières

Grappes de fleurs
A l'assaut des murs soleil
Splendeur de l'été

Sourires fleuris
En pétales étoilées
Amour de la vie

Elles ont la fragilité
D'un voile d'éternité
Et les couleurs
Des pays du soleil

d'après Marie Minoza

Les vieux quartiers autour de l’église de St-Gilles,

dont la rue Torterue était autrefois la rue principale,

ont gardé le charme et le côté pittoresque d’ antan …

Les vieilles venelles

 J'aime me promener dans les vieilles venelles

 Protégeant les trésors du joli temps passé

 Dont les marques du temps n'ont jamais trépassé

 Les époques gardant les saveurs éternelles.

 Il me plaît d'écouter les songes des maisons

 Qui penchent leurs secrets au travers des tourelles

 Épousant des hauts murs toutes inclinaisons

 Où s'installent l'été les nids des hirondelles.

 Des pots de géraniums sur le bord des fenêtres,

 Étalant leur finesse en belles floraisons

 M'invitent à flâner lors des chaudes saisons

 Écrasant à plaisir les pas de nos ancêtres...

 Mon regard attiré par un ancien heurtoir,

 Je frappe des talons les pavés d'un trottoir

 Pour me mettre à l'abri d'un arbre centenaire.

 Et là, sous le fouillis qu'adorent les oiseaux,

 J'entends chanter aussi le floc de quelques eaux

 Coulant d'une fontaine au regard débonnaire...

 Rêveuse sur un banc, j'attends d'un carillon 

 L'annonce du sommeil d'un tout dernier rayon

 Finissant d'éclairer le bec d'un luminaire...

 Annie