La caille, la tourterelle, et la jolie perdrix
Et la blanche colombe y chantent jour et nuit
C’est un corridor biologique excessivement riche.
Le milieu naturel qui la compose est très varié ...
Dune, roselière, prairies, bosquets, mare et ruisseau,
Tout contribue à donner refuge à une faune nombreuse
Libellules, papillons, coccinelles, abeilles et bourdons,
Sans compter les grenouilles, et les oiseaux ...
Ces petits chemins champêtres qui subsistent
dans notre belle campagne vendéenne,
favorisent la bio-diversité et entretiennent
la richesse écologique de notre environnement.
Des petits prés bien verts invitent au passage
Le promeneur ravi de quitter le béton ;
D'un réflexe ancestral il saisit un bâton
Pour assurer ses pas ou répondre au message :
«Vois comme l'herbe est douce et la vache bien sage !
Hélas plus de bergère auprès du doux mouton
Mais des fleurs par milliers qui perdent leur bouton
Dès qu'un zéphyr ailé bouscule leur corsage !
Avance et ne crains pas de frôler les buissons,
C'est là que l'on entend les plus belles chansons,
Celles d'une nature en robe de futaine.
Ta boussole sera dans le vol de l'oiseau
Pour passer d'un calvaire à l'eau d'une fontaine,
Où papotent en cœur le chêne et le roseau ! »
Ils ont des chapeaux ronds, Vive la Bretagne !
Ma mère couche avec mon père,
Ce n'est pas que par agrément,
Mais pour faire un petit frère,
Pour qu'il garde les vaches aux champs !
C’est un coin de verdure où coule ce petit ruisseau.
Dont le gazouillis se mêle aux chants des oiseaux ...
La promenade conduit vers le « Saint-Paul »,
Bateau pirate des mers du sud jusqu’aux pôles...
Promenade au ruisseau
C'est un petit chemin qui borde une campagne ;
D'un côté l'herbe folle acclame l'horizon,
De l'autre le jardin dorlotant son gazon
N'attire les regards qu'au travers de son pagne.
Le ru qui les sépare écoute en souriant
Le potin qu'on raconte ; il en est si friand
Qu'en passant sous le pont à la rive il chuchote...
- « Parle beaucoup plus fort ! » susurrent les roseaux !
Quand sa bouche en été péniblement crachote
Des perles de sueur pour le bec des oiseaux,
L'automne avec ses pleurs lui conte la Bretagne,
L'hiver devenu chauve y cherche sa toison,
Mais c'est au doux printemps qu'il en perd la raison
A tel point qu'on croirait un ruisseau de montagne !
Mélanie aurait maintenant près de 150 ans.
C’était une Vendéenne jusqu’au fond de l’âme.
Elle portait la coiffe maraîchine et la pèlerine noire.
Après avoir élevé neuf enfants,
elle s’est occupée aussi de ses petits-enfants ...
Cette femme courageuse et méritante avait un regard
intrépide et pétillant de joie de vivre ...
Une « Grand’Mère » !!!
L’ hiver est sur son déclin, déjà les "Camélias" sont en fleurs ...
Linné naturaliste suédois a baptisé cet arbuste Camellia en 1753,
cela en hommage à un Père Jésuite, George Joseph Kamel,
qui en aurait rapporté des graines de Chine, à la fin du XVIIe siècle.
La fleur de Camélia vient aussi des montagnes nord du Japon.
Elle y est très rustique, sa force en a fait l’emblème des Samouraïs.
Longtemps considéré et cultivé comme une plante d’orangerie,
le Camélia n’a commencé à être planté dans les parcs Nantais
et ceux du littoral de l'océan atlantique qu’au début du XXe siècle.
Eau vive qui arrive
à nos pieds coule la Sèvre
chemin verdoyant
si vous passez par Mortagne
courrez vers la rivière ...
c'est au pays joli de mon amie Annie : http://blog.yannickpoirier.fr/